Extraits d’un article paru dans “The NY Times” le 8 juin 2015, par Ben Sisario
“Publishers rely on national collection societies, like Sacem in France and GEMA in Germany, to compensate writers when their songs are played outside their home country.
But problems can easily arise, music executives say. A company like Spotify, for example, can represent thousands of sources of income, differentiated by country, account type and other factors. And each society maintains its own database of songs, making errors and conflicts almost inevitable. With accounting delays, it can take up to two years for a writer to be paid. And when money passes from one society to another, each takes a cut in the form of various taxes and fees, slicing away at the amount the writer ultimately receives.”
“Defenders of the international system point to the societies’ deep knowledge of their local territories and the strength they provide through collective licensing agreements, which protect all musicians, from stars to unknowns.
Lang
10 mai 2017 — 7 h 17 min
Chacun sait, dans les faits, que la gestion collective efficace passe par des sociétés locales performantes, le numérique semblant inventé pour répondre parfaitement à leur mise en réseaux, comme à la logique même du droit d’auteur. Les sociétés locales sont évidemment les mieux placée pour répondre aux législations du lieux… Il est agréable de le voir rappelé par le NY Time.
Une remarque: Les délais des payements internationaux évoqués se retrouvent encore plus chez les éditeurs, dont les circuits sont considérablement plus lents.
Le fond du problème, concernant ceux qui critiquent globalement la gestion collective, et plus précisément le droit d’auteur, c’est qu’ils ont pris posisition non pas pour faire disparaître le principe de la propriété intellectuelle, mais pour se l’accaparer.